vendredi 2 avril 2021

Avocats Les loups ne se mangent pas entre eux

 Les loups ne se mangent pas entre eux .




Hier,  un des membres du groupe s'étant plaint de son avocat,  un des membres de ce groupe qui est avocat de profession a surgi comme un diable de sa boîte et a déclaré : 

«  Si vous estimez que votre avocat vous a trahi, attaquez le en justice ! »

C'est fou le nombre d'âneries que peuvent raconter les avocats inscrits sur cette page...

Attaquer son avocat en justice c'est mission impossible comme l'explique très bien cet internaute qui m'a fait parvenir ce texte très intéressant et très instructif  que je vous invite à partager :

« Le système français prive le justiciable d’accès au juge lorsqu’il souhaite obtenir la réparation des fautes professionnelles commises par son avocat.


En premier lieu, les avocats mettent difficilement en cause leurs confrères.


Les actions en responsabilité d’avocat sont par conséquent honteuses et tenues secrètes, pour ne pas ternir l’image de la profession.


Trouver le « traître » est donc déjà un exploit en soi.


Mais encore faut-il que celui difficilement identifié soit compétent en responsabilité civile professionnelle et dans le domaine du droit concerné (immobilier, droit de la famille, droit du travail, fiscalité, finance, médecine, etc...).


Ce qui réduit encore davantage les chances de trouver celui qu'il vous faut.


En réalité, tous les avocats mettant judiciairement en cause un confrère ne sont visibles que du bâtonnier dès lors qu’ils sont déontologiquement tenus de lui dresser le projet d’assignation préalablement, en lui demandant son visa.


Ce n’est pas tout.


Votre avocat doit ensuite prévenir son confrère qu’il est sur le point d’être assigné à votre demande.


Malheureusement, il convient que le « traître » et l’ancien avocat mis en cause ne soient pas inscrits au même barreau afin de limiter les risques de collusion.


En effet, non seulement la défense des intérêts de l’ancien avocat est assurée par un confrère désigné par le bâtonnier (avocat élu par ses confrères pour deux ans) mais également au soutien des intérêts de l’assureur de l’ensemble des membres du même barreau.


D'ailleurs, le plus gros poste de charges des barreaux est la prime annuelle et forfaitaire d'assurance responsabilité civile, d’une part, l’avocat désigné par le bâtonnier contre celui du justiciable est un ancien membre du conseil de l’ordre dont l’assureur est LE client régulier et solvable qui alimente son « fond de caisse » à coup de dossiers, d’autre part.


Dans ces conditions, le procès doit impérativement être gagné.


Dès lors, la collusion ou l’intimidation sont la règle au détriment du justiciable.


Cette règle se traduit notamment par l’absence de communication de pièces décisives et de dépôt de conclusions essentielles à la manifestation de la vérité, par l’avocat paradoxalement rémunéré pour défendre vos intérêts.


Cela permet de réduire la sinistralité, d’éviter l’augmentation de la prime d’assurance annuelle répartie entre les avocat du Barreau, de gagner des procès autrement perdus d’avance et de conserver l’excellent client qu’est l’assureur.


De surcroît, s’adjoindre les services d’un avocat d’un autre barreau ne constitue pas une garantie non plus car plus de 90% des barreaux nationaux sont assurés auprès de l’assureur MMA et qu’en toute hypothèse, entre avocats, le corporatisme fait loi et l'indépendance est l'exception.


Le justiciable se trouve donc privé du droit de faire entendre sa cause équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, la représentation par avocat étant obligatoire.


Ce qui précède explique le dessaisissement concerté d'avocats cependant que le bâtonnier s’abstient volontairement d’en commettre un pour leur succéder, malgré les dispositions de l’article 419 alinéa 2 du Code de procédure civile.


Le but étant de détourner votre droit d'être conseillé, défendu et représenté.


C’est alors que vous réalisez être pris au piège.


Tristement depuis la condamnation de la France par la Cour Européenne des Droits de l'Homme en 2003 (CDEH Bertuzzi c/France), pouvoir librement engager la responsabilité civile d’un avocat reste impossible.


Pourtant les avocats, quand il s'agit de se remplir les poches, sont les premiers à militer pour les droits fondamentaux et les libertés.


C'est donc dans ce contexte, où le droit au procès équitable relève de la fiction, qu'un avocat a été nommé ministre de la Justice...


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